Une convention pour venir en aide aux femmes victimes de violence en zone rurale

Mis à jour le 25/06/2020
L'État finance dans les situations d'urgence, la mobilité et la mise à l'abri des femmes victimes de violence.

Pierre POUËSSEL, préfet de la région Centre-Val de Loire, préfet du Loiret a signé le 15 juin, une convention relative au transport vers un hébergement d'urgence des femmes victimes de violences en zone rurale dans le département du Loiret avec les représentants du groupement de gendarmerie du Loiret, du centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), de l’AIDAPHI (gestionnaire du Service d’accueil immédiat), d'IMANIS (gestionnaire du 115)et de la société de taxis Florindo.

Les dispositifs de prise en charge des femmes victimes de violence et de leurs enfants, sont moins nombreux et moins accessibles dans les territoires ruraux que dans les zones urbaines. Partant de ce constat, l’État a décidé de financer, dans les situations d’urgence, la mobilité et la mise à l’abri de ces femmes, avec ou sans enfant, par la prise en charge du transport, pour les conduire vers un hébergement d’urgence.

La demande de prise en charge peut être faite par un des partenaires signataires du protocole départemental de lutte contre les violences faites aux femmes ou directement par une femme victime de violences. Après vérifications préalables, le SIAO service intégré d'accueil et d'orientation (115) géré par IMANIS ou le SAI (service d’accueil immédiat) géré par l’AIDAPHI, contacte la société de taxi pour effectuer ce déplacement.

La société de taxi s'est engagée à assurer une réponse 7j/7 - 24h/24, de prise en charge sur l'ensemble du Loiret, dans un délai de 2 heures maximum.

Cette convention entre dans la mise en œuvre du protocole départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes. Ce document qui réunit 42 adhérents (structures du Loiret) recense 240 engagements. Cette action entre dans la mise en œuvre du Grenelle des violences conjugales.