Préparation de l’Aïd al-Adha

Mis à jour le 27/07/2020
Le début de la célébration de la fête de l’Aïd al-Adha a été fixé par le Conseil français du culte musulman au vendredi 31 juillet 2020.

Dans le Loiret, un abattoir temporaire, exploité par une société privée, et spécifiquement dédié à cette fête religieuse sera mis en place. Il sera situé sur la commune d’Aschères-le-Marché, au lieu-dit « Le Moulin ».

L’abattoir ouvrira le 31 juillet, à partir de 9h00 pour les particuliers, et sera également actif le 1er août, selon les réservations prises auprès de l’opérateur.
La réservation préalable des moutons auprès de la société est impérative, elle est joignable au 02 38 39 21 75.

Du fait du contexte sanitaire lié à la crise du Covid-19, l’horaire d’abattage du mouton mentionné sur le ticket de réservation devra impérativement être respecté, afin de limiter le nombre de personnes présentes simultanément sur le site.
La structure temporaire a reçu toutes les autorisations administratives nécessaires. Elle dispose notamment d’un agrément sanitaire et d’un arrêté d’autorisation au titre de la protection de l’environnement. Par ailleurs, le sacrifice rituel est réalisé par un sacrificateur habilité.

Les agents de la Direction Départementale de la Protection des Populations seront présents en permanence sur le site. L’ensemble des produits fera l’objet d’une inspection vétérinaire visant à garantir la sécurité du consommateur, notamment au regard du risque de transmission des encéphalopathies spongiformes. Certains abats blancs seront donc écartés de la consommation et
dénaturés.

Ainsi, cette possibilité d’abattage permettra de concilier l’attachement des Musulmans à l’accomplissement du rite de l’Aïd al-Adha et les dispositions réglementaires en matière de santé publique vétérinaire et de protection de l’environnement.
Il est rappelé que l’abattage en dehors d’une structure agréée est interdit et passible d’une amende de 15 000 euros et de 6 mois d’emprisonnement. Des contrôles visant à vérifier l’absence d’abattage clandestin seront réalisés.
Le transport des moutons dans des véhicules de particuliers est également susceptible de faire l’objet d’une verbalisation pour « mauvais traitement envers animaux » et « détention d’animaux de rente sans déclaration préalable à un établissement d’élevage », infractions respectivement passibles d’amendes
de 750 euros et 450 euros.

Comme les années précédentes, afin d’assurer un strict respect de la réglementation en matière de protection animale, de détention et de mouvements d’animaux, un arrêté préfectoral prévoit, pour la période allant du 24 juillet 2020 au 7 août 2020, que seules les personnes déclarées à l’établissement départemental de l’élevage peuvent détenir des ovins ou des caprins, et que ces animaux ne peuvent être transportés qu’accompagnés d’un document de circulation en règle. Le même arrêté prescrit la mise en fourrière des ovins et caprins non identifiés au cours d’un transport.